Comment bien divorcer ?

Une fois à la retraite, il n’est pas toujours facile d’accorder sa nouvelle vie avec celle de son conjoint. Les rythmes peuvent être décalés, les envies aussi, et les sujets de conversation manquer. Dès lors, la séparation devient inéluctable. Pour autant, il est tout à fait possible de « bien divorcer ».

Pour cela, il est avant tout primordial d’être bien accompagné, en s’appuyant par exemple sur un avocat ou sur un coach spécialisé dans les séparations. Il faut ensuite bien choisir parmi les quatre procédures proposées. En cas de divorce accepté (les époux sont d’accord pour divorcer, mais en désaccord sur les conséquences), de divorce pour altération définitive du lien conjugal (quand la vie commune a cessé depuis au moins un an) et de divorce pour faute (adultère, absence de soutien, brutalité, injures ou mauvais traitement, abandon du domicile conjugal, non-contribution aux charges du mariage), les procédures sont souvent longues (jusqu'à deux ans en moyenne). Chacun prend son avocat et c'est un juge qui finit par trancher et prendre les décisions sur chacun des points à négocier. 

Divorcer à l’amiable

Dans le cadre du divorce par consentement mutuel, appelé aussi divorce à l'amiable, la procédure est beaucoup plus courte (quelques mois tout au plus), car elle ne passe pas au tribunal : ce sont les époux qui se mettent d'accord sur toutes les décisions concernant la séparation. Ce type de divorce est aussi moins onéreux que les autres, puisqu'il est possible de ne prendre qu’un seul avocat. Il requiert cependant une condition essentielle : s’entendre, à la fois sur les raisons du divorce, mais aussi sur ses conséquences, parmi lesquelles le partage du patrimoine et l’indemnité compensatoire (qui permet à celui qui voit son niveau de vie baisser d’être compensé par l’autre).

Claire Bouc