La sexualité, un excellent remède anti-âge

Saviez-vous qu’avoir une activité sexuelle régulière permet de vieillir en bonne santé physique et mentale, de ralentir les effets du vieillissement et de paraître plus jeune ? 

D'après diverses études scientifiques, une sexualité épanouie contribuerait à augmenter l’espérance de vie, avec moins de problèmes cardio-vasculaires, une meilleure santé mentale et des risques de cancers amoindris. Faire l’amour constitue en effet une activité physique à part entière, comme la marche ou le vélo : plus on pratique, plus on fait travailler ses muscles, et plus on dépense de calories ! D’autre part, d’une manière générale, la sexualité permet de maintenir un sentiment de bien-être et de bonheur grâce aux substances neurochimiques déchargées lors de l'excitation sexuelle ou de l'orgasme (endorphines, dopamines et ocytocines). Le maintien des fonctions cognitives liées à la vie sexuelle diminuerait par ailleurs légèrement les risques d’apparition de maladies neurologiques telles que la maladie d'Alzheimer. Pour le professeur Frédéric Saldmann, cardiologue et nutritionniste, spécialiste de l'hygiène et auteur de « La Vie et le Temps, les nouveaux boucliers anti-âge », des rapports sexuels réguliers freineraient l'apparition du cancer de la prostate chez l'homme et du cancer du sein chez la femme et seraient d’autant plus importants que l'incidence de ces cancers augmente avec l'âge quand, justement, l'activité sexuelle diminue. Faire l’amour trois fois par semaine permettrait selon lui de gagner dix ans de vie ! 

Une bagatelle qui rajeunit !
De son côté, le docteur David Weeks, neuropsychologue à Édimbourg, a montré dans une étude* menée à travers l’Europe que trois rapports par semaine permettraient de paraître 7 à 12 ans plus jeune ! L’explication tient à plusieurs paramètres. Tout d’abord, les seniors ayant une activité sexuelle ont plus tendance que les autres à s’entretenir, notamment au travers du sport. Ensuite, sur le plan biologique, faire l’amour déclenche la production d’hormones de croissance qui nous protègent contre les radicaux libres produits par la pollution et le soleil et ralentissent le vieillissement des cellules. Enfin, l’activité sexuelle mue par des sentiments garantit la libération d’endorphines apaisantes, là où le stress accélère le vieillissement. 

Claire Bouc

* : L’étude du docteur Weeks a été menée auprès de 3 500 hommes et femmes de 20 à 104 ans (avec un nombre important de quinquagénaires) paraissant moins âgés qu’indiqué par leur état civil. Placés derrière des miroirs sans tain où se tenait un jury, ils ont été questionnés sur de nombreux paramètres de leur vie et sur leurs moments d’intimité. Après analyse des entretiens, le jury a constaté que ceux qui paraissaient les plus jeunes étaient surtout des habitués des activités physique et sexuelle, avec trois rapports en moyenne par semaine.